Émeute de 2016 à Clausnitz

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L'émeute de Clausnitz[a] se déroule le . Des manifestants tentent d'empêcher l'accueil de réfugiés dans des logements du village allemand. La protestation se démarque par la démonstration d'une violence verbale par le biais de slogans xénophobes et des menaces physiques.

Cette émeute s'est déroulée dans un contexte de crise migratoire en Europe, d'une montée en puissance du nationalisme en politique allemande, d'une percée régionale de l'extrême droite, comme en Saxe, ainsi que d'une méfiance croissante envers l'accueil de réfugiés à l'échelle locale en Allemagne. L'incident marque un tournant dans la perception des demandeurs d'asile par la société allemande et s'inscrit dans une période de réformes sur l'immigration dans l'Union européenne.

Deux principaux partis politiques allemands, l'AfD et le NPD, ainsi que le mouvement ultranationaliste PEGIDA, classés à l'extrême droite voire à tendance néo-nazie, ont joué un rôle lors de plusieurs incidents similaires.

Contexte[modifier | modifier le code]

Crise migratoire de 2015[modifier | modifier le code]

Entre et , l'Europe est touchée par une importante crise migratoire. Les États européens, dont l'Allemagne, tentent d'imposer des quotas afin de limiter l'accueil de réfugiés. Alors qu'un plan de relocalisation des demandeurs d'asile a été adopté en septembre 2015 pour transférer près de 160 000 personnes depuis la Grèce et l'Italie vers d'autres membres de l'Union européenne, seule l'Allemagne semble avoir pris ses responsabilités[1],[2]. En effet, le gouvernement allemand a annoncé dès le avoir pour ambition d'accueillir 800 000 réfugiés pour pallier la pression migratoire et répondre aux enjeux du déclin démographique[3],[4]. Rien qu'en 2015, l'Allemagne a accueilli 1,09 million de demandeurs d'asile[5].

Ce phénomène est accentué depuis 2014 avec l'arrivée d'une immigration de travail et une hausse du nombre de demandes d'asile[6],[7]. Moins de 50 000 demandes d'asile sont enregistrées en Allemagne entre et , puis 203 000 en 2014, 475 000 en , jusqu'au record de avec environ 750 000 demandes[8].

Par la création de centres d'hébergement, Angela Merkel a mené une politique d'ouverture en 2015 face à l'afflux de migrants venus du Moyen-Orient.

Après l'émoi provoqué par la mort d'Aylan Kurdi en septembre 2015, l'Allemagne et l'Autriche décident d'ouvrir leur frontière aux migrants stationnés en Hongrie[9]. En juillet, 54 % des Allemands étaient partisans d'accueillir les réfugiés[10]. Le slogan Wir schaffen das, prononcé le 31 août 2015 à Berlin par Angela Merkel est d'ailleurs passé à la postérité, dans le cadre de la Willkommenskultur (culture d'accueil allemande), par opposition à l'Überfremdung (de) (crainte de voir le pays transformé et devenir méconnaissable à cause de la présence de nombreux étrangers). Lors de cette conférence de presse la chancelière a rappelé l'article 1 de la constitution allemande : « La dignité de l’être humain est inviolable. »[11]. Cependant, l'Allemagne, prise dans un élan d'hospitalité, semble avoir été dépassée par la situation au vu de l'arrivée d'un nombre important de personnes, et rétabli donc son contrôle aux frontières deux semaines plus tard[12].

Le sondage ARD-Deutschlandtrend (de) d'août 2015 pour le quotidien Die Welt indique que 96 % des allemands sont favorables à ce que l’Allemagne accueille des réfugiés provenant de régions en guerre ou en guerre civile[13]. Mais l'hostilité des allemands à l'égard des migrants augmente progressivement. En effet, ceux qui se réjouissent que les migrants se sentent chez eux en Allemagne tombe de 54,7 %, en janvier 2014, à 43,3 %, en janvier 2016[14]. Par ailleurs, 29 % des personnes interrogées par un sondage YouGov de janvier 2016 indiquent adhérer à l’opinion de la porte parole et cofondatrice de l’AfD, Frauke Petry (née à Dresde, ancienne membre du parlement régional de Saxe et également proche de la PEGIDA[15]), à savoir qu’en dernier recours les frontières devaient être défendues avec les armes contre les migrants illégaux[16].

Montée du nationalisme dans l'Est de l'Allemagne[modifier | modifier le code]

Plusieurs raisons ont conduit à cette émeute. Tout d'abord, la Saxe, où se situe Clausnitz, est une région connue pour être particulièrement hostile à l'immigration ainsi qu'à la politique d'asile et d'ouverture des frontières menée par Angela Merkel[17]. Le parti de droite nationaliste, islamophobe et réactionnaire PEGIDA, lancé en 2014, a pour berceau la Saxe. Son siège se situe à Dresde à une cinquantaine de kilomètres de Clausnitz, où des manifestations hebdomadaires sont organisées pour lutter contre l'« islamisation de l'Europe »[18]. Selon une enquête, 82 % de ces manifestants sont partisans de l'AfD[19].

L'AfD a trouvé une place sur l'échiquier politique allemand durant la crise migratoire de 2015, alors que l'Allemagne accueillait les réfugiés de la guerre civile syrienne.
Considéré comme le mouvement de jeunesse de l'AfD, la Junge Alternative für Deutschland forme certains des futurs éléments radicaux du parti.

Les résultats aux différentes élections témoignent d'un basculement vers des partis politiques avec un positionnement idéologique de droite populiste en Allemagne. Par exemple avec l'AfD, dont certaines branches, tel que le mouvement de jeunesse Jeune Alternative pour l'Allemagne, revendiquent leur volonté d'homogénéiser le plus possible la société allemande sur le plan ethnoculturel[20]. De plus, en février 2024, une enquête de RTL a révélée que certains participants à une marche organisée par la Junge Alternative à Bautzen (Saxe), en l'honneur des soldats de la Wehrmacht tombés lors de la Seconde Guerre mondiale, ont tenu des propos relevant de l'idéologie nazie, combinant antisémitisme et xénophobie, comme la mise en place de camps de travail et de guettos pour les personnes d'origine étrangère et les Juifs, ou encore la lecture obligatoire de Mein Kampf[21]. Par ailleurs, la JA constitue, selon le chercheur en politique John Varwick (de), de l'Université Martin-Luther de Halle-Wittemberg, le fer de lance des éléments radicaux de l'AfD[22]. Pour Anna-Sophie Heinze, politologue à l'Université de Trêves, la JA est l'un des principaux moteur de radicalisation de l'AfD[23],[24].

Dès 2013, lors des élections fédérales allemandes, le parti Alternative pour l'Allemagne, qui participe pourtant à sa première élection, obtient 6,8 % des voix en Saxe, soit le meilleur résultat par rapport aux autres Länder allemands. Puis, en mai 2014, pour les élections européennes, ce parti eurosceptique obtient 7 % des suffrages au niveau national. Ensuite, en août, durant les élections régionales de 2014 en Saxe, l'AfD réalise une percée en obtenant près de 10 % des suffrages.

En 2014, le NPD, parti néofascite, est parvenu a faire élire sa tête de liste, Udo Voigt, au Parlement européen[25].

Par ailleurs, la Saxe est un Land de l'Est Allemagne, anciennement en RDA, dont les sondages et les études montrent que la population a le sentiment ou la crainte d'un déclassement, ce qui conduit à un rapprochement avec des partis d'extrême droite[26],[27]. Le slogan de la manifestation du 18 février « Wir sind das Volk » est le même qui a été utilisé contre la dictature communiste de l'ex-RDA[28].

Pour synthétiser les violences commises en Allemagne, le gouvernement allemand a publié des données sur l'année 2014 indiquant que « 47 % de la totalité des actes de violence raciste ont été enregistrés en Allemagne de l'Est, où ne vit pourtant que 17 % de la population »[29]. Sur les 359 actes de violence visant des demandeurs d'asile et les centres d'hébergement 60 % ont été commis dans l'Est de l'Allemagne[30].

Violences antérieures à 2016[modifier | modifier le code]

Lors des six premiers mois de l'année 2015, 150 incendies criminels visant des foyers de migrants ont été recensés en Allemagne[31]. À la fin de l'année, ce sont 222 attaques qui ont été dénombrées[32]. En 2014, 150 attaques ont visé des centres pour réfugiés. En 2013, une cinquantaine d'actes ont été signalés dans le pays[33]. En 2011, seulement 18 attaques de cette nature avaient été recensées.

En avril 2015, à Tröglitz en Saxe, un incendie criminel, commis par l'extrême droite et les réseaux néonazis, a détruit le futur centre d'hébergement pour réfugiés du village[34].

Dans la ville d'Heidenau en Saxe, le mois de septembre 2015 a été marqué par des violences entre forces de l'ordre et manifestants d'extrême droite opposés à l'implantation d'un centre d'accueil de réfugiés. Selon un photographe de Reuters, des militants néo-nazis auraient participé à ces violences en déclamant "Heil Hitler"[35]. La manifestation était organisée par le Parti national-démocrate d'Allemagne (Die Heimat), dont l'idéologie est ultranationaliste et nationaliste ethnique[36]. Elle a réunie un millier de manifestants qui ont barré l’accès à un centre d’accueil et hué Angela Merkel, qui s'était rendue sur place[37].

À nouveau en août 2015, un futur centre d’accueil de migrants a été incendié à Nauen dans le Brandebourg[38].

En janvier 2016, les habitants de l'ortsteil de Clausnitz ont indiqué au maire de Rechenberg-Bienenmühle, Michael Funke, leur mécontentement quant à un possible accueil de réfugiés, craignant des problèmes d'insécurité[39].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Instigation[modifier | modifier le code]

Certaines sources indiquent que l'organisateur de la manifestation est le frère du directeur du foyer de réfugiés de Clausnitz. Ce denier étant par ailleurs un membre actif du parti AfD[40].

Émeute[modifier | modifier le code]

La veille de la manifestation, la police a indiqué qu'elle n'avait pas d'éléments indiquant la présence d'une quelconque protestation qui empêcherait l'arrivée des réfugiés.

Les 25 réfugiés demandeurs d'asile présents dans le bus étaient de nationalité syrienne, iranienne et libanaise[41]. À titre indicatif, 54 903 demandes d'asiles ont été formulées par des syriens (15 859 admis) en Allemagne en 2020, 2 693 par des iraniens (853 admis) et 680 par des libanais (13 admis)[8].

Le vers 19h30, le bus arrive à un foyer d'accueil dans la commune de Clausnitz. Une trentaine de manifestants se sont regroupés pour faire barrage et protester de la venue des réfugiés. Une heure plus tard, ils sont une centaine à s'opposer à la venue des demandeurs d'asile. Un camion, un tracteur et une voiture font office de blocus devant le centre d'accueil.

Les 28 policiers sur place, dont 6 policiers fédéraux[42], ont tenté d'exfiltrer les passagers du bus pour les amener à l'intérieur du foyer. Le syndicat de la police explique que leur but était de mettre en sécurité les réfugiés. Pourtant, le chef de la police, Uwe Reißmann, a justifié le recours à la violence physique dirigée contre trois des passagers du bus – deux garçons, dont l'un a fait un doigt d'honneur, et une femme – car ils auraient provoqué la foule et ainsi aggravé la situation[43].

Les réfugiés sont des hommes, des femmes et des enfants. Derrière le pare-brise du bus, les vidéos montrent des réfugiés inquiets ainsi que certains qui pleurent. Les manifestants profèrent de nombreuses insultes et scandent des slogans, comme « Wir sind das Volk » (en français : « Nous sommes le peuple »), termes également présents dans les rassemblements de la PEGIDA [44],[45],[46],[47],[18]. Après être descendues du bus, deux réfugiées ont dû être soignées par un médecin urgentiste dans le centre d'accueil.

Conséquences[modifier | modifier le code]

Réactions[modifier | modifier le code]

Les internautes sur les réseaux sociaux se sont emparés des vidéos de l'émeute pour s'indigner du comportement des manifestants. La vidéo d'un garçon en pleurs, forcé et saisi par le cou par un policier pour descendre du bus a fait réagir[48].

Le ministre de l'Intérieur de Saxe, Markus Ulbig, a exprimé son horreur face au comportement « profondément honteux » des manifestants présents[49].

Le 20 février, une centaine de personnes se sont rassemblées à Clausnitz en solidarité avec les réfugiés pour demander un hébergement sûr en leur faveur. À l'initiative, Jürgen Kasek, membre des Verts, ayant expliqué : « Ce ne sont pas des images que nous voulons voir ici en Allemagne. Ce qui s'est passé jeudi soir ne doit jamais devenir normal. »[50].

Le , un incendie volontaire se répand dans un bâtiment voué à accueillir des réfugiés dans la ville de Saxe de Bautzen à une centaine de kilomètres de Clausnitz. Des pompiers sont intervenus pour éteindre l'incendie et ont été empêchés par trois personnes présentes sur les lieux[51]. Le ministre de l'Intérieur allemand Thomas de Maizière a réagi, expliquant qu' « il est totalement inacceptable que des gens venus chercher une protection contre les persécutions soient accueillis par la haine ». Heiko Maas, ministre de la Justice allemand, a quant à lui estimé que ces agissements étaient « odieux et répugnant ». Le ministre des Affaires étrangères françaises, Jean-Marc Ayrault, a salué le courage de l'Allemagne d'avoir assumé accueillir les migrants[52].

Le , le journal Hamburger Morgenpost publie un article sur les violences qui émanent de la Saxe, que les journalistes dénomment le « pays de la PEGIDA ». Une carte illustre l'Allemagne avec une marque brune (en référence aux Sturmabteilung, les SA, aussi appelés chemises brunes) sur la Saxe afin de pointer du doigt les agissements dans la région. En réponse, le jour même, le site du parti AfD publie un article parodiant la première page du Hamburger Morgenpost[53]. Une tâche apparait cette fois-ci sur la ville de Hambourg, où est édité le tabloïde. L'article accolé à la nouvelle carte fait un rapprochement raciste entre la criminalité en Allemagne et les étrangers, les accusant d'être responsables des délits, vols et cambriolages[54].

Question de l'interdiction des partis ultranationalistes[modifier | modifier le code]

NPD[modifier | modifier le code]

Plusieurs demandes de dissolutions visent le NPD, parti le plus extrémiste d'Allemagne.

Dès 2013, les services secrets allemands qualifient le NPD de parti « raciste, antisémite et révisionniste ». Ainsi, les 16 Länder allemands lancent une procédure afin de faire interdire le parti[55]. En 2017, comme cela avait été le cas en 2003[56], la Cour constitutionnelle a rejeté la demande de dissolution de La Patrie[57]. Les juges ont indiqué que le parti a une « parenté avec le national-socialisme » avérée et une volonté d'instaurer une « communauté populaire définie ethniquement », mais « pour le moment pas assez d'éléments de poids montrant que ses objectifs puissent être couronnés de succès »[58].

Dans une interview donnée à l'Opinion en date du 11 janvier 2024, Marco Wanderwitz, secrétaire d'état sous Angela Merkel et actuel député de la CDU, a éclairé sur les raisons de l'échec de l'interdiction du NPD en expliquant que cela ne remettait pas pour autant en cause la possibilité d'interdire l'AfD : « Les deux problèmes intervenus lors des procédures contre le NPD ne sont pas d’actualité pour l’AfD. La première procédure contre le NPD a échoué car l’appareil du parti était peu ou prou composé d’indicateurs des services de renseignement. On ne le savait pas en amont, car les ministres de l’Intérieur des Länder ont fait de la rétention d’informations. Ce n’est pas le cas pour l’AfD. La seconde procédure a échoué car la Cour constitutionnelle a nuancé sa jurisprudence. La Cour a dit qu’il devait y avoir suffisamment de possibilités pour que l’idéologie extrémiste soit traduite par des actes. À ce moment-là, le NPD n’était plus présent que dans un seul parlement régional. Les capacités d’action de l’AfD, elles, ne font pas de doute. ». Il soutient cette procédure, appuyant que « si on supprime le soutien financier, qui fait vivre les permanents du parti, les députés et leurs milliers de collaborateurs sur fonds publics, alors la force d’attraction de l’AfD diminuera ». Il affirme également que pour mener à bien cette interdiction il faut « au Bundestag, [...] réunir les signatures de 5 % des élus ou d’un groupe parlementaire »[59].

AfD[modifier | modifier le code]

L'AfD est surveillée par les services de renseignement depuis 2021[60]. En juin 2023, l'Institut allemand des droits de humains a publié une étude indiquant que « l’AfD a maintenant atteint un niveau de danger pour l’ordre fondamental démocratique libre qu’il pourrait être interdit par la Cour constitutionnelle »[61],[62].

En mars 2021, la branche régionale de l'Alternative pour l'Allemagne en Thuringe (de) est classée comme « extrémiste de droite avérée » par l'Office fédéral de protection de la constitution[63].

En avril 2023, les services de renseignements intérieurs allemands ont placé la Junge Alternative, comme étant extrémiste, ce qui permet un placement sous surveillance intensive[64].

En juillet 2023, une pétition lancée sur la plateforme allemande innn.it (scission de Change.org Allemagne[65]) appelle à interdire l'AfD (Prüft ein AfD-Verbot!), en indiquant que le parti « montre de fortes tendances à saper notre démocratie et à agir contre notre constitution ». En février 2024, la pétition a recueilli plus de 800 000 signatures[66].

Dans la lutte contre l'AfD, une pétition visant Björn Höcke, président de l'AfD au Parlement régional de Thuringe et connu pour ses propos racistes[67], négationnistes[68] et antisémites[69], a été déposée en novembre 2023 sur la plateforme Campact[70]. La pétition, qui a reçu 1,7 million de signatures, demande aux partis politiques allemands de faire pression sur le gouvernement afin d'appliquer l'article 18 de la loi fondamentale, requérant la déchéance des droits fondamentaux par lesquels peuvent aussi s'appliquer le retrait du droit de vote, l'incapacité d'exercer une fonction publique et l'inéligibilité[71].

En novembre 2023, la branche régionale de l'Alternative pour l'Allemagne en Saxe-Anhalt (de) est classée comme « extrémiste de droite avérée » par l'Office fédéral de protection de la constitution[72].

En décembre 2023, la branche régionale de l'Alternative pour l'Allemagne en Saxe (de) est classée comme « extrémiste de droite avérée » par l'Office fédéral de protection de la constitution[73].

Le 3 janvier 2024, dans une interview donnée au quotidien Süddeutsche Zeitung, Carsten Schneider (de), commissaire du gouvernement fédéral pour l'Allemagne de l’Est, a expliqué être contre une procédure d’interdiction de l’AfD : « Interdire un parti est très compliqué. Sur le plan du droit, je pense que les chances d'y parvenir sont minces. [...] Vouloir interdire un parti qui ne nous convient pas, mais est durablement installé à un niveau élevé dans les sondages, ne peut que créer un réflexe de solidarité à son égard, et ce, même de personnes qui ne sont ni des électeurs ni des sympathisants de l'AfD. À ce titre, les dommages collatéraux pourraient être considérables. »[74],[75],[76].

Pour Friedrich Merz, président de la CDU depuis 2022, « le meilleur moyen de combattre l'extrémisme, c'est sur le terrain politique, pas devant les tribunaux »[77]. En juillet 2023 Merz suscitait un tollé après avoir trouvé évident, en cas de percée électorale locale de l'AfD, de « trouver le moyen de continuer à aller de l’avant ensemble dans les assemblées communales », évoquant ainsi une alliance entre la CDU et l'AfD, tout en refusant une coopération au niveau des Länder, de l’État fédéral et au Parlement européen. Le maire de Berlin Kai Wegner s'est opposé aux propos de ce dernier, rappelant que « la CDU ne veut ni ne pourra jamais travailler avec un parti dont le modèle de société repose sur la haine, la division et l’exclusion »[78].

Manifestants à Chemnitz, en janvier 2024, plaidant pour l'interdiction de l'AfD.

Le 14 janvier, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté en Allemagne contre l'AfD après des révélations mettant en cause des cadres du parti dans un plan d'expulsion de personnes étrangères ou d'origine étrangère[79]. 25 000 personnes se sont rassemblées à Berlin devant la porte de Brandebourg[80]. Le week-end suivant, les organisateurs estiment à 1,4 million le nombre de participants en Allemagne dénonçant l'AfD[81]. Ce mouvement s'est répété le week-end du 27 et 28 janvier avec plus de 800 000 personnes[82].

La mobilisation a été saluée par le président fédéral, Frank-Walter Steinmeier : « Ces gens nous donnent à tous du courage. Ils défendent notre république et notre constitution contre ses ennemis. ». Robert Habeck, le vice-chancelier, a également apporté son soutien, soulignant que « la démocratie prospère grâce aux personnes qui la défendent »[83]. Le 17 janvier, ce dernier avait exprimé une position modérée quant à une éventuelle interdiction de l'AfD, indiquant que « les dommages causés par une procédure d’interdiction ratée seraient énormes », mais que « s’il est prouvé avec certitude qu’un parti veut transformer le pays en un État fasciste, il devrait être interdit, quelle que soit sa force. Quoi qu’il en soit, les partis démocratiques doivent battre l’AfD politiquement. »[84],[85].

Le 1er février, le sondage ARD-Deutschlandtrend (de) indique que 37 % des répondants sont favorables à une procédure pour interdire l'AfD. Aussi, pour 39 % des personnes interrogées, la plus grande menace pour la démocratie en Allemagne est l’extrémisme de droite et le populisme de droite, alors qu'en octobre 2022 ils étaient 20 % à soutenir cette affirmation[86],[87].

Le 13 février, le gouvernement allemand a dévoilé une série de 13 mesures pour contrer l'influence de l'idéologie d'extrême droite, parmi lesquelles : la lutte face à l'ingérence étrangère et la désinformation, la facilitation des retraits de permis de port d'arme pour les individus appartenant à une organisation qui figure sur la liste des cas suspects de l'Office fédéral de protection de la constitution, ou encore l’assèchement des sources de financement des réseaux d’extrême droite. La ministre de l'intérieur Nancy Faeser a indiqué vouloir traiter ces réseaux de la même manière que les « groupes de criminalité organisée »[88].

Question migratoire[modifier | modifier le code]

Positionnements politiques[modifier | modifier le code]

À partir de 2016, Angela Merkel a déployé sa stratégie migratoire autour de trois priorités : mettre en œuvre les conditions de l’accueil des réfugiés, réévaluer la politique d’asile et faire advenir la loi sur l’immigration de travailleurs qualifiés[89]. La route des Balkans, et celle de la mer Egée par la même occasion, ont ainsi été fermées par l'Allemagne en avril 2016 pour les migrations irrégulières, limitant en moyenne quotidienne à 247 personnes traversant la frontière alors qu'ils étaient 2 000 en février 2016[90],[91].

La politique sur l'immigration a été durcie par Olaf Scholz depuis l'année 2023[92]. Certaines mesures font partie du projet de loi de Nancy Faeser[93], tel que le rapatriement des demandeurs d’asile déboutés qui doit être simplifié afin qu’il aboutisse plus souvent, et faciliter l’expulsion des passeurs[94]. Lors d'un entretien accordé au Spiegel le chancelier allemand a affirmé « nous limitons l’immigration irrégulière vers l’Allemagne, il y en a trop » et « nous devons expulser les gens plus rapidement »[95].

Selon un sondage ARD-Deutschlandtrend (de), pour l'ARD, en date d'octobre 2023, l'immigration est la question politique la plus importante en Allemagne pour 44 % des sondés[96]. En novembre 2023, le baromètre politique de ZDF indique que 63 % des personnes interrogées estiment que l’Allemagne ne peut pas faire face au grand nombre de réfugiés[97].

En janvier 2024, une enquête de Correctiv révèle qu'en novembre 2023 à Potsdam le bras droit et assistant personnel d'Alice Weidel, présidente de l'AfD, Roland Hartwig (de), ainsi qu'Ulrich Siegmund (de), coprésident du groupe AfD au parlement de Saxe-Anhalt, Gerrit Huy (de), députée de l'AfD au Bundestag depuis 2021, et Tim Krause, vice-président de l'AfD du district de Potsdam, ont participé à une réunion secrète en compagnie de représentants de la Nouvelle Droite, dont des néonazis tel que Martin Sellner, dans le but d'expulser plusieurs millions de personnes d'Allemagne en cas d'arrivée au pouvoir du parti[76]. Leur plan, Masterplan zur Remigration (de), prône la remigration de deux millions de personnes dans un « État modèle » en Afrique du Nord, et une politique migratoire d'expulsion indifférenciée sur des critères raciaux. Le média à l'origine de l'enquête indique que les participants ont classé les personnes vivant en Allemagne en deux catégories : ceux qui peuvent y rester et ceux qui doivent être déplacés, ces derniers étant ceux qui ont « la mauvaise couleur de peau ou la mauvaise origine » et ceux qui ne sont pas assimilés[98],[99],[100],[101]. Parmi les réactions indignées du monde politique allemand, celle du ministre de l'intérieur de Saxe, Armin Schuster (de), de Kevin Kühnert, secrétaire général du SPD, et d'Hendrik Wüst, Ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, ont été relayées par plusieurs médias. Schuster indique qu'il s'est « souvenu de la partie la plus sombre de notre histoire récente », Kühnert a déclaré : « à tous ceux qui ne veulent pas que l’histoire se répète, je lance un appel : montrez vos couleurs et ne laissez pas le champ libre aux misanthropes », faisant référence à la Solution finale et au plan Madagascar[102], et Wüst a dit que « l'AfD est un parti nazi dangereux »[80]. Le 10 janvier, René Springer (de), porte-parole parlementaire de l'AfD au travail et aux affaires sociales, réitère la volonté qu'a son parti de déporter en masse les étrangers sur Twitter : « Nous rapatrierons les étrangers dans leur pays d’origine. Des millions de fois. Ce n’est pas un plan secret. C’est une promesse. ». D'autres membres de l'AfD, tel que Stephan Protschka, président de l'AfD en Bavière, ou Bernhard Zimniok, eurodéputé, ont revendiqué le fait que la remigration est dans le programme du parti. La députée Gerrit Huy a quant à elle infirmé des discussions à propos d'un plan secret, tout en attestant de sa présence au sein de la réunion et la volonté d'une remigration, en indiquant qu'« en Allemagne, nous avons trop d'étrangers [...] qui n'apportent rien à notre société et ne s'intègrent pas »[103]. Le 15 janvier, l'AfD indique que le contrat de travail de Roland Hartwig a été « résilié d'un commun accord »[104].

Accueil de réfugiés ukrainiens[modifier | modifier le code]

L'augmentation du nombre d'étrangers vivants en Allemagne est donc corrélée à la percée des mouvements nationalistes. Cependant, le phénomène est relativisé depuis la guerre russo-ukrainienne, l'Allemagne ayant délivré des protections temporaires aux ukrainiens. Ainsi, près d'un million de réfugiés ukrainiens ont été accueillis en Allemagne sur une année (février 2022 - février 2023)[105]. Par exemple, le programme de l'AfD tend à défendre la culture judéo-chrétienne, alors même qu'avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, parmi les 2,2 millions de réfugiés accueillis en Allemagne, 40 % d'entre eux provenaient d'Ukraine, pays dans lequel 82 % de la population déclare adhérer au christianisme. Par conséquent, certains allemands ont le sentiment qu'il y a des réfugiés de première et de deuxième classe : les réfugiés de même culture étant favorisés par rapport à ceux ayant des origines plus lointaines[106].

Mais les enquêtes d'opinion menées chez les partisans de l'AfD démontrent que malgré le fait que l'Ukraine a des arguments pour montrer sa proximité avec la culture occidentale prônée le parti allemand (racines historiques de civilisation européenne en commun, citoyens majoritairement chrétiens), l'accueil des ukrainiens est plutôt critiqué. D'après une enquête de la Fondation Hans Böckler, 49 % des soutiens de l'AfD dévalorisent dans leurs réponses les réfugiés ukrainiens. Ils sont par exemple d'accord avec des déclarations stigmatisantes, telles que « Nous ne pouvons plus accueillir de réfugiés. » ou « Les réfugiés doivent faire la queue derrière nous. », et 27 % d'entre eux adhèrent à des théories conspirationnistes concernant la guerre en Ukraine[107].

Progression électorale de l'extrême droite[modifier | modifier le code]

Résultats[modifier | modifier le code]

Cette émeute fait partie des événements qui ont normalisé les mouvements anti-immigration et ont permis à des partis d'extrême droite, tel que Alternative pour l'Allemagne, de s'imposer dans le paysage politique allemand et d'obtenir des succès électoraux aux élections suivantes[108],[109].

En effet, la tendance s'est confirmée plus tard durant les élections communales de 2019 avec 15,3 % des voix en Saxe pour l'AfD, ainsi que pour les élections européennes de 2019 car ce même parti obtient 25,3 % des voix en Saxe, c'est-à-dire le plus important score par rapport aux autres Länder. Puis, lors des élections régionales de 2019 où l'AfD devient le 2e parti de Saxe grâce à 27,5 % des voix, multipliant par près de 4 son nombre d'électeurs par rapport à l'élection régionale précédente. Avec un prisme plus local, la ville de Clausnitz fait partie de la circonscription de l'arrondissement de Saxe centrale (Mittelsachsen 1), en particulier rattachée à la commune de Rechenberg-Bienenmühle où les résultats électoraux indiquent que l'AfD a obtenu 34,3 % des suffrages en 2019[110].

La Saxe est régulièrement le Land où l'AfD réalise ses meilleurs scores électoraux, en témoigne la première victoire dans une grande ville d'arrondissement à Pirna dès 2023.

Par ailleurs, lors des élections fédérales allemandes de 2017, la Saxe permet à l'AfD d'obtenir le meilleur résultat national avec 27 % des votes dans le Land. En 2021, pour les élections fédérales à nouveau, l'AfD reste le premier parti de Saxe avec près de 25 % des suffrages.

En juin 2023, l'AfD remporte sa première mairie à Raguhn-Jeßnitz (Saxe-Anhalt)[111]. Le parti remporte dans la foulée son premier arrondissement à Sonneberg (Thuringe), grâce à Robert Sesselmann (de), devenant le premier homme politique de l'AfD à devenir un Landrat (de)[112]. Puis, le 17 décembre 2023, l'AfD, grâce à Tim Lochner (de), gagne sa première élection dans une ville de taille moyenne (Große Kreisstadt) à Pirna[113].

En janvier 2024, pour l'élection régionale dans l'arrondissement de Saale-Orla, le candidat AfD, Uwe Thrum (de), s'incline au second tour. La « mobilisation de la société civile », face à l'extrémisme, aurait fait basculé le vote, selon le vice-ministre-président de Thuringe[114], alors que l'AfD est donnée favorite dans les sondages de ce Land[115]. Un sondage de l'institut Insa (de), réalisé après les premières manifestations en Allemagne et en Autriche contre l’extrémisme de droite en 2024 (de), a noté un recul des intentions de vote de l'AfD, passant de 23 % à 21,5 %. Le directeur de l'institut, Hermann Binkert (de), explique que la mobilisation a « de l'effet » sur la cote de popularité du parti[116].

Explications[modifier | modifier le code]

Alors que l'électorat de l'AfD était généralement constitué d'anciens abstentionnistes, des « hommes peu diplômés âgés de 35 à 60 ans », aujourd'hui le parti attire aussi les voix de retraités et de jeunes. Selon Tassilo Heinrich, chercheur en science politique à l'université de Ratisbonne, le portrait-robot de l'électeur de l'AfD typique était auparavant « un homme en colère, autour de la cinquantaine, qui a fait peu ou pas d’études et vit dans une région reculée d’ex-Allemagne de l’Est », désormais « l’AfD est en train de devenir un parti attrape-tout, capable de parler aux jeunes, aux ouvriers, aux employés, aux artisans, aux petits chefs d’entreprise et à des électeurs qui viennent de tous les bords du paysage politique »[117].

Malgré la présence de ces mouvements d'opposition, l'Allemagne est le 2e pays comptant le plus de migrants dans le monde, en 2020 selon les Nations unies. Avec 15,8 millions d'immigrés sur son territoire, l'Allemagne se classe loin devant le second pays de l'Union européenne où vivent le plus d'immigrés, la France (8,5 millions d'immigrés), 7e mondiale, et l'Italie (6,4 millions), 10e[118]. Ces données sont à nuancer car la xénophobie des partis d'extrême droite allemands se porte plutôt sur l'immigration du monde islamique, et non pas celle venue de l'Occident.

Politique de l'Union européenne[modifier | modifier le code]

En mars 2016, l'Accord sur l'immigration entre la Turquie et l'Union européenne, devait permettre restreindre les arrivées de migrants n'ayant pas besoin d'une protection internationale sur le sol européen[119].

La commission européenne a proposé le une réforme du droit d'asile afin d'éviter les déplacements des demandeurs d'asile au sein de l'espace Schengen et d'homogénéiser les conditions d'accueil dans les pays membres. Les nouvelles mesures envisagées devaient permettre d'accélérer le processus d'accueil de réfugiés voulant accéder à un droit de travail, tout en mettant en place de nouvelles obligations en cas de non-coopération des autorités du pays d'origine du réfugié[120].

L'Allemagne, a assuré la présidence tournante de l'Union européenne de juillet à , espérant trouver accord de principe sur le Pacte sur la migration et l'asile, dévoilé le par la Commission européenne[121]. Cependant Stephan Mayer, le secrétaire d'État parlementaire auprès du ministre de l'intérieur Horst Seehofer, a reconnu que le problème n'était pas prêt d'être résolu[122]. Ce n'est qu'en que quatre textes législatifs majeurs du Pacte ont été adoptés par le Parlement européen[123].

Analyse[modifier | modifier le code]

La journaliste Carolin Emcke analyse le comportement des manifestants à Clausnitz dans son ouvrage Contre la haine.

Pour l'écrivaine Carolin Emcke, il s'agit d'une haine qui provient d'une occultation de la réalité. Selon l'auteure, les réfugiés ne sont plus considérés comme des individus mais en tant que groupe : « la haine a une force de projection [...] rendre invisible une personne, tout un groupe, ou imaginer une personne, tout un groupe, comme quelque chose de monstrueux ». Elle ajoute : « le regard raciste, qui fait immédiatement des migrants individuels, femmes et hommes, des gens appartenant à une collectivité ethnique composée de criminels ou de terroristes ». Par conséquent, la haine dépasse la réalité concrète, faisant fi de l'humanité des personnes visées. Ella analyse le slogan « nous sommes le peuple » indiquant : « Les manifestants de Clausnitz voient dans les réfugiés des "autres" qui ont quelque chose de démoniaque, ils les construisent comme une menace, un danger, des criminels. De la sorte ils s’en distinguent comme "peuple" »[124],[125].

Marcel Tambarin voit dans l'opposition à la présence de réfugiés à Clausnitz un sentiment de rejet plus général en Allemagne : « l’année 2016 représente même un paroxysme de violence, car au premier semestre les agressions ont encore une fois quasiment doublé par rapport à 2015, et si les exactions de Clausnitz en Saxe ont de nouveau focalisé l’attention au mois de février sur les nouveaux Länder, on constate que les agressions se produisent à présent dans l’ouest autant que dans l’est de l’Allemagne et que, depuis que les réfugiés sont répartis sur l’ensemble du territoire, l’annonce de la création d’une structure d’accueil dans le moindre hameau suffit souvent à déclencher des manifestations d’hostilité »[126].

Selon une thèse de Mariya Krutkova, du département d'études allemandes de l'université d'Haverford, concernant la situation allemande, « malheureusement, même si la violence est perpétrée par une petite minorité, les sentiments généraux anti-étrangers s'appliquent actuellement à l'ensemble de la population »[127].

De manière plus globale, pour Nicolas Baverez, « depuis le début des années 2010, la dynamique de l'extrême droite est ancrée dans le ressentiment face au déclassement et dans la défiance envers les institutions et les élites, mêlant nationalisme et xénophobie. Sa progression s'enracine dans la déstabilisation de la classe moyenne, dans le rejet de l'immigration, dans la protestation contre la montée de la violence et de l'insécurité, dans l'anxiété d'un déclin des démocraties occidentales, dans la colère devant la paralysie des institutions. Elle est portée par la polarisation des opinions et puissamment relayée par les réseaux sociaux »[128].

Vidéographie[modifier | modifier le code]

  • En Saxe, une Allemagne surprenante[130], 2016, Hui Min Neo, AFP

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ne doit pas être confondu avec la ville de Claußnitz

Références[modifier | modifier le code]

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Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]